SOIREE MAGIQUE !! UNIQUE !!!

11/08/2015 12:15

Mickaël n’est pas venu à Louhans depuis environ six ans ! Ses amis lui manquent, il songe à certaines fêtes, et certains anniversaires passés chez eux où l’on s’amusait bien, surtout autour de Josiane qui baptise chacun d’un petit nom bien particulier. Pour Mickaël, c’est « Cacaouette »… et son fidèle ami Frédéric est appelé « clich ».

Le 7 août approche, c’est l’anniversaire de Martine « Matimaco » et il appelle sa fille, Caroline « caropaco » pour lui proposer d’organiser quelque chose !

Caroline explique à sa maman que pour la première fois, et parce qu’elle est engagée auprès d’une amie, elle ne sera pas présente pour le 7 août. Son frère et sa petite famille sont pour leur part en vacances près de Royan avec le camping car, et suite à un certain nombre de complications (mauvais temps, maladie, crevaisons multiples, coupures d’eau….) leur séjour s’est un peu prolongé et ils ne seront pas là non plus pour le 7 août.

Mais Didier, après des semaines de déplacement, sera bien là et il compte inviter sa belle au restaurant.

Le samedi avant la date, ils rendent visite à Caroline qui au moment du départ fait la gaffe de lui demander s’il a réservé au restaurant « Les Terrasses » à Tournus, et Martine sait donc quel est le programme de sa soirée d’anniversaire. Elle explique à ses amies qu’elle est ravie car c’est un restaurant assez fantastique.

La semaine se passe….

Le vendredi soir Laurent dit « cram’pich le mien (que Josiane rêve d’épouser)», sa femme Marie-Pierre et les adorables jumelles, Manon et Clara, passent faire un coucou à Matimaco qui les invite le 16 août pour fêter à retardement son anniversaire. Ils se quittent en se disant… au 16 !

Dominique dite parfois « monique » est très très occupée entre ses obligations et ses petits enfants, elle envoie un sms à Matimaco pour lui dire… « à très bientôt, lorsque je n’aurai plus les petits car je suis submergée… ».

Liliane, qui n’a pas de petit nom particulier (le sien doit être facile à prononcer), qui vient régulièrement passer d’agréables petits séjours chez Matimaco est partie en voyage avec une amie et ne sait pas du tout quand elle pourra revenir, même si elle en a très envie. Elle espère revenir en septembre…

Et Annie, dite « anniegouétoussébijoux », la fidèle amie s’est proposée pour garder Josiane et Yolande, dites « les Pouetts », le temps de cette soirée au restaurant mais, elle a de la famille chez elle, donc elle viendra chercher les filles en fin d’après midi, les fera dîner chez elle, et reviendra chez Matimaco pour attendre leur retour.

Et Marie-Claire, dite « Maïclette », d’ordinaire si présente pour sa maman de cœur, n’a pas donné signe de vie durant toute la journée… elle doit être partie en vacances !

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La journée passe…

Vincent, ami et boulanger de notre famille, passe me voir ! il me raconte son travail, ses clients… il me dit que certains lui commandent des gâteaux pour le lendemain… qu’il peut toujours faire un Framboisier…. J’adore les Framboisiers…. Mais il est vrai que les gens pourraient commander quelques jours avant !! Je lui explique que pour la première fois depuis qu’elle est au monde, ma fille ne sera pas là pour mon anniversaire, que ce n’est pas grave, mais quand même je suis un peu déçue.

Ma fille m’appelle pour me dire qu’elle prend la route Un moment après pour me dire qu’elle est arrêtée sur une aire d’autoroute pour faire manger Alice et que tout va bien. Puis en fin d’après-midi, elle appelle pour dire qu’elle est bien arrivée. J’avais dans l’intervalle posté un petit mot d’humour sur Facebook à son amie pour lui dire que « tout de même, elle exagérait de me prendre ma fille ce jour là »

Didier rentre de déplacement, un peu fatigué…. Je lui suggère que nous pouvons décaler le restaurant au lendemain, ou en choisir un sur place. Il répond que c’est réservé, et qu’en plus, il faut se dépêcher….

Je donne la douche aux Pouetts et Annie arrive pour les emmener. Je lui donne le boîtier de l’alarme, les clés de la maison, et je lui dis que je branche le ventilateur et la télévision pour le moment où elle va revenir, puis que nous feront le maximum pour ne pas rentrer trop tard.

Je lui suggère de prendre ce qu’il faut pour le repas des filles, mais elle a tout prévu.

Didier s’agite car il n’a pas sa chemise des grands jours dans l’armoire, elle est encore dans la corbeille du repassage… il ronchonne (ce qui ne lui ressemble guère) car pour aller dans un tel établissement, il aurait bien voulu la mettre. Je propose de la repasser, il me dit que nous n’avons pas le temps.

J’essaie deux robes qui me déplaisent… bien sûr… et finalement j’en choisi une un peu précipitamment car il est bien connu que nous, les femmes, n’avons jamais rien à nous mettre.

Nous partons, je laisse la télé, le ventilateur et les petites chiennes sur le canapé, pas trop facile de les emmener dans ce genre d’endroit.

Je suis ravie… je me réjouis de la soirée !! C’est un restaurant à la carte juste extraordinaire où nous sommes allés deux fois avec autant d’éblouissement, un régal pour les papilles !

Le téléphone sonne. C’est Jérôme, mon gendre, dont ce restaurant est un des meilleurs clients. Il sait que nous y allons, et il a une livraison de fleurs de bourrache à emmener. Si nous passons la prendre, cela va lui éviter un aller retour et lui gagner du temps. Didier, qui a pris l’appel puisque je conduis lui dit bien sûr que nous allons passer, et il raccroche en ronchonnant en disant que cela va nous mettre en retard.

Je suis joyeuse !!! impatiente !!

Nous arrivons chez Jérôme, j’aperçois notre camping car… Tiens, les enfants sont rentrés, et ils sont passés voir Jérôme et Caroline !! Mais tiens… c’est étrange, il y a des voitures dans le pré derrière la maison…. Et… oh….. beaucoup de voiture !!

Didier me presse, me prend la main et m’entraîne derrière la maison où je découvre tout le monde qui m’attend. Mais je suis tellement troublée que je ne vois même pas qui est là… Oscar se jette dans mes bras, et là j’aperçois ma petite Josiane. « mais ma petite Pouett, tu es là ??? mais comment est-ce possible ?? tu es chez Annie…. Mais Annie est là !!! Ohhhh ! ma fille… mais alors tu n’es pas chez ton amie ???? Oh Liliane… tu n’es pas en voyage…. Oh Dominique… et Manue.. et David…. Et Laurent… et Marie-Pierre…. Et Marie-Claire !!! et… et….. tous mes petits… mes amies….. »

Je suis submergée par l’émotion et l’on m’entraîne sous le hangar (ce ne sera donc pas « Les terrasses » mais « le hangar »)… et plein de cadeaux…. Et tous ceux que je voulais. On pourrait penser qu’à chaque fois que dans l’année j’ai prononcé « je voudrais, j’aimerais, ou je rêve de !!! » une petite oreille était là pour enregistrer l’info !!!

Et là, les portes du deuxième bâtiment s’ouvrent. C’est loin, c’est la tombée de la nuit, je ne distingue pas vraiment…. Une voix « alors on ne salue pas les cuistos ???... Non, ce n’est pas possible !! Cacaouette et Clich….. mais comment ? Vous avez fait tous ces kilomètres pour moi…. Et même la cuisine (Mickaël qui est un excellent cuisinier a apporté tout son matériel et prépare un gigantesque plat de paëlla). Je tombe dans leurs bras, en larmes, tellement l’émotion est forte !

Rarement j’ai eu l’impression d’un bonheur parfait, total, à ce point ! C’est juste magique, je ris, je pleure, c’est trop trop bon !!!

Je passe de bras en bras, ça fait un bien fou de voir toute cette énergie, toute cette mise en place, toute cette organisation dans le seul but de me faire plaisir.

Nous savourons les remarquables tomates en salade de mon gendre, la paëlla de Cacaouette, et le Framboisier de Vincent (commandé la veille par Caroline !!)

J’avais toujours rêvé d’une surprise, mais persuadée que ce n’était pas possible, que j’allais « voir venir », et bien je n’ai rien vu, rien compris, rien senti…. Mais alors, j’ai adoré !!

Merci pour ce moment unique, magique ! Merci pour tout ce bonheur, tout cet amour que j’ai senti tout au long de la soirée, merci pour tous vos mensonges qui ont réussi à me donner tellement d’émotion qu’elle est encore très présente tandis que j’écris le récit de cette soirée toute particulière du 7 août 2015.